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Le ciel pleure des larmes acides sur le sol ivre de lumière. Elles caressent de leur corolle ce que la nuit a caché dans sa noire robe. Un humain sans âme ronge de ses dents jaunes l'aiguille du temps.
Un peu de rien sur les lignes de fuite de l’espace.
Des nappes de nuit caressent les restes du jour. Ils se glissent dans les forfaitures que commettent encore les lueurs d'espérance des amants aux doux égards. Elles s'enchantent en attendant le retour des ombres.
Les dernières lueurs du soir bercent de leurs chants riants les âmes d'autrefois. Elles s'octroient encore un peu de ce que la nuit a rêvé sur les flots salés.
Seriez vous glisser entre ciel et mer à la recherche de l'astre aviné qui trébuche sur l'horizon ?
Seriez vous être feuille jaunie qui tombe dans les ombres ?
La dame noire saisi quelques rayons de lumière entre ses cuisses et enserre leur râles de désespoir.
Les vierges folles sortent de leurs berceaux tressés dans les ombres d’entre les plis de sa robe. Leurs visages inspirent l'oubli, respirent la vie. Elles piaillent et dessinent des serpents de leur cohorte sur les chemins.
Leurs âmes brûlent en feu follet sous ses jupons.
Les pieux sont tant malheureux de l'absence de ces plaisirs si subtils.
Elles emportent dans leur pas de suaves premiers émois.
Elles rudoient leur corps pour atteindre les prémisses de leur première liesse.
Elles avancent à grande hâte vers la fin de l'innocence.
Ainsi va la vie, d'ombre en lumière.