Sur une terre brûlée par le soleil de l'été vient se poser une venus aux couleurs halées. Un tantinet futile, un tantinet reptile. Un songe des temps anciens vient perturber mes regards lubriques, un songe au doux regard bleue, à la timide voix aiguë et aux moues taquines. Tous les desseins du monde convergent vers des instants gâchés et tant ruminés. La bonté des âmes du passé s’insinuent dans les urgents désirs langoureux.
Oublions-nous vraiment tous nos états amoureux ?
Désirons-nous vraiment les éphémères chairs devant nos yeux ?
Les glaces des ardeurs lubriques emprisonnent depuis tant d'années de leur froideur nos cœurs
Dégèlerons-nous ce glacier sous le feu d'une dévorante passion ?
Respirerons-nous enfin les douceurs des heures soumises aux élans du cœur ?