Différences
Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
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en:vrac [2014/10/14 08:24] – fraggle | en:vrac [2021/12/20 21:37] – fraggle | ||
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Ligne 1: | Ligne 1: | ||
- | Sur l' | + | Sur l' |
[Travailler la mélodie des phrases et pas seulement leur force évocatrice]\\ | [Travailler la mélodie des phrases et pas seulement leur force évocatrice]\\ | ||
Je chevauche un souffle, le dernier râle sans fin d'une mourante. Je m' | Je chevauche un souffle, le dernier râle sans fin d'une mourante. Je m' | ||
Ligne 64: | Ligne 64: | ||
"Ce que nul ne fera, nul ne le verra accompli" | "Ce que nul ne fera, nul ne le verra accompli" | ||
- | En voilant | + | En voilà |
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Ligne 190: | Ligne 190: | ||
Nous les candides danseurs\\ | Nous les candides danseurs\\ | ||
Nous les déchirures des temps futurs\\ | Nous les déchirures des temps futurs\\ | ||
- | Nous les habitations | + | Nous les habitants |
Nous les amants des frivoles dames du temps\\ | Nous les amants des frivoles dames du temps\\ | ||
Nous les caresses de lestes griffures\\ | Nous les caresses de lestes griffures\\ | ||
Ligne 206: | Ligne 206: | ||
Cruel destin aux armes expertes, aiguise ta morgue sur l' | Cruel destin aux armes expertes, aiguise ta morgue sur l' | ||
Mon empire aux milles délices, daignerais-tu être mienne pour un temps ?\\ | Mon empire aux milles délices, daignerais-tu être mienne pour un temps ?\\ | ||
- | Ma sublime fleur d'un instant, | + | Ma sublime fleur d'un instant, |
Chaque respiration fébrile laisse présager de malicieux instants.\\ | Chaque respiration fébrile laisse présager de malicieux instants.\\ | ||
Chaque courbure oblique laisse transpirer de valeureux moments.\\ | Chaque courbure oblique laisse transpirer de valeureux moments.\\ | ||
- | Oublies | + | Oublie |
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Ligne 245: | Ligne 245: | ||
En rut, en rut, quéquette en berne, en haut, en haut, quéquette en grève. | En rut, en rut, quéquette en berne, en haut, en haut, quéquette en grève. | ||
- | Sur le chemin des amarantes fleurissent les jeunes pousses propices | + | Sur le chemin des amarantes fleurissent les jeunes pousses propices |
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Ligne 284: | Ligne 284: | ||
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- | Toi qui jaillit d'au delà les abysses enflammés vêtue des apparats d'un ange déchu\\ | + | Toi qui jaillit d'au delà mes abysses enflammés vêtue des apparats d'un ange déchu\\ |
Toi qui soulève mon cœur d' | Toi qui soulève mon cœur d' | ||
Toi qui oublie qui je suis en suivant le fil ininterrompu de ta vie\\ | Toi qui oublie qui je suis en suivant le fil ininterrompu de ta vie\\ | ||
- | Toi qui terrasse l' | + | Toi qui terrasse l' |
Toi qui remue les cieux au dessus des bruyants gravats des âmes d' | Toi qui remue les cieux au dessus des bruyants gravats des âmes d' | ||
Toi qui me laisse coi\\ | Toi qui me laisse coi\\ | ||
Ligne 327: | Ligne 327: | ||
Un espace de gens aux bruits pressants d'un bar s' | Un espace de gens aux bruits pressants d'un bar s' | ||
- | Un bouche puante les gobera sur l' | + | Une bouche puante les gobera sur l' |
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Un son se glissant sur les lueurs du soir allant du rouge au blanc, un dégradé si contrefait. Désespoirs de lames détrempées aiguisant la foule rassemblée pour un rien, juste un rien d' | Un son se glissant sur les lueurs du soir allant du rouge au blanc, un dégradé si contrefait. Désespoirs de lames détrempées aiguisant la foule rassemblée pour un rien, juste un rien d' | ||
- | Cherchent les yeux doux et amers, respirent une incidence amoureuse, un désir émergeant sans attaches à reconnaître, | + | Cherchent les yeux doux et amers, respirent une incidence amoureuse, un désir émergeant sans attaches à reconnaître, |
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+ | N' | ||
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+ | Toi le libre enfant du vent. | ||
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+ | Ne sens-tu pas, ne sens-tu pas les secondes glissées entre tes frêles doigts ? | ||
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+ | Toi l' | ||
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+ | Ne regardes-tu pas, ne regardes-tu pas la face du monde ? | ||
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+ | Toi le rêveur aux centuples élans du coeur. | ||
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+ | Ne danses-tu pas, ne danses-tu pas sur des nuages rances ? | ||
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+ | Toi l' | ||
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+ | Ne joues-tu pas, ne joues-tu pas aux interdits tant édits ? | ||
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+ | Toi la justice infidèle. | ||
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+ | Un nuage de mots dans une tasse de thé humé par des fées lettrées ondule dans nos ciels. | ||
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+ | Regardez les respirer la joie, bordel ! | ||
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+ | Lisez les, bon sang ! | ||
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+ | Et buvez la d'un trait. Et entendez, sentez, dansez, jouez tel des enfants. | ||
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+ | Dessinez des impossibles futurs pour en être. | ||
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+ | Aimez à en crever vos yeux. | ||
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+ | Rêvez sans cesse aux plaines vertes que jamais la mort n'a visité. | ||
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+ | Visitez leurs arborées mamelles et pompez leur lait de vie éternelle. | ||
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+ | Espérez ce qu'il ne peut arriver. | ||
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+ | Vivez, enfin. | ||
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+ | Le souvenir de nos comptines d' | ||
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+ | Une vie vidée par une enfance brisée. Un désert encore empli des pépites solitaires des jeux d' | ||
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+ | Les comptines des adultes sont assassines, délétères et guerrières. | ||
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+ | Elles enterrent de si belles pierres dans la nuit de l' |