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Ligne 47: Ligne 47:
 Et sèmera aux quatre vents des rires d'enfants.\\  Et sèmera aux quatre vents des rires d'enfants.\\ 
 Elle partira dans les rayons dardant\\ Elle partira dans les rayons dardant\\
-Et s’évanouira dans le feu rougeoyant.\\ +Et s’évanouit dans le feu rougeoyant.\\ 
 Elle disparaîtra dans un souffle de vent.  Elle disparaîtra dans un souffle de vent. 
  
Ligne 87: Ligne 87:
 Remèdes sans trêves, ni même intermèdes\\ Remèdes sans trêves, ni même intermèdes\\
 Frimas de rancœurs\\ Frimas de rancœurs\\
-Au périple qui s'ébrouent\\+Qui s'ébrouent\\
 Comme milles poux\\ Comme milles poux\\
 Suçant encore, toujours\\     Suçant encore, toujours\\    
Ligne 190: Ligne 190:
 Nous les candides danseurs\\ Nous les candides danseurs\\
 Nous les déchirures des temps futurs\\ Nous les déchirures des temps futurs\\
-Nous les habitations des respirations des âmes\\+Nous les habitants des respirations des âmes\\
 Nous les amants des frivoles dames du temps\\ Nous les amants des frivoles dames du temps\\
 Nous les caresses de lestes griffures\\ Nous les caresses de lestes griffures\\
Ligne 206: Ligne 206:
 Cruel destin aux armes expertes, aiguise ta morgue sur l'autel des verbeux étincelants et laisse les amours secrets du passé se retrouver.\\   Cruel destin aux armes expertes, aiguise ta morgue sur l'autel des verbeux étincelants et laisse les amours secrets du passé se retrouver.\\  
 Mon empire aux milles délices, daignerais-tu être mienne pour un temps ?\\ Mon empire aux milles délices, daignerais-tu être mienne pour un temps ?\\
-Ma sublime fleur d'un instant, fleuris d'un baiser ma bouche (version soft).\\+Ma sublime fleur d'un instant, fleurie d'un baiser ma bouche.\\
 Chaque respiration fébrile laisse présager de malicieux instants.\\  Chaque respiration fébrile laisse présager de malicieux instants.\\ 
-Chaque courbure oblique laisse transpirer de valeureux moments.\\ +Chaque galbe oblique laisse transpirer de valeureux moments.\\ 
-Oublies les traces du passé et laisses-moi me glisser narquoisement entre tes jambes.+Oublie les amertumes du passé et laisse-moi glisser narquoisement entre tes jambes.
  
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Ligne 245: Ligne 245:
 En rut, en rut, quéquette en berne, en haut, en haut, quéquette en grève.  En rut, en rut, quéquette en berne, en haut, en haut, quéquette en grève. 
  
-Sur le chemin des amarantes fleurissent les jeunes pousses propices aux attouchements adolescents.   +Sur le chemin des amarantes fleurissent les jeunes pousses propices à accueillir les attouchements adolescents.   
  
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Ligne 284: Ligne 284:
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-Toi qui jaillit d'au delà les abysses enflammés vêtue des apparats d'un ange déchu\\+Toi qui jaillit d'au delà mes abysses enflammés vêtue des apparats d'un ange déchu\\
 Toi qui soulève mon cœur d'enivrants délices\\ Toi qui soulève mon cœur d'enivrants délices\\
 Toi qui oublie qui je suis en suivant le fil ininterrompu de ta vie\\ Toi qui oublie qui je suis en suivant le fil ininterrompu de ta vie\\
-Toi qui terrasse l'être vil en moi gisant sur les décombres\\ +Toi qui terrasse l'être vil en moi gisant sur tes décombres\\ 
-Toi qui remue les cieux au dessus des bruyants gravats des âmes d'autrefois\\ +Toi qui remue les cieux au dessus des gravats des amours d'autrefois\\ 
 Toi qui me laisse coi\\ Toi qui me laisse coi\\
-Dis-moi quand je pourrais humer tes voluptueuses douceurs ?   +Dis-moi quand je pourrais humer tes voluptueuses caresses ?   
  
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Ligne 380: Ligne 380:
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-Le souvenir de nos comptines d'enfants est évanescent. Leur chant naïf est si lointain et si serein. Il toque au présent, brutal, encore un peu de sa rafraîchissante candeur. Et leurs caresses si sages sont englouties petit à petit par une monotone vie. +Le souvenir de nos comptines d'enfants est évanescent. Leur chant naïf est si lointain et si serein. Il toque au présent, brutal, encore un peu de sa rafraîchissante candeur. Et leurs caresses si sages sont englouties petit à petit par une vie monotone
  
-Une vie vidée par une enfance brisée. Un désert encore empli des pépites solitaires des jeux d'enfants, des ballades en forêt le corps noyé par la végétation, des temps fugaces aux lectures avisées. Autant de diamants sertis et vivaces qui transportent vers les amours furtifs adolescents, vers les premières chairs si timides, vers les lettres d'un brillant savoir.+Une vie vidée par une enfance écourtée. Un désert encore empli des pépites solitaires des jeux d'enfants, des ballades en forêt le corps noyé par la végétation, des temps fugaces aux lectures avisées. Autant de diamants sertis et vivaces qui transportent vers les amours furtifs adolescents, vers les premières chairs si timides, vers les lettres d'un brillant savoir.
  
 Les comptines des adultes sont assassines, délétères et guerrières. Les comptines des adultes sont assassines, délétères et guerrières.
  
 Elles enterrent de si belles pierres dans la nuit de l'oubli. Elles éteignent tant des lumières de l'enfance si scintillantes. Une journée par an, juste une journée, redevenons tous ces instants si loin et si doux de notre enfance. Plongeons dans leurs eaux dansantes nus comme des vers et noyons-nous dedans. Rappelons-nous les plaisirs fous des quelques riens de ces temps si lointain. Ouvrons une fenêtre dans l'espace-temps sur ces heures d'insouciance. Ne la refermons pas. Surtout pas. Laissons les sons du babillements de ce temps nous traverser et nous emporter bien au delà de l'abrupt présent. Au chaud. Indéfiniment.                  Elles enterrent de si belles pierres dans la nuit de l'oubli. Elles éteignent tant des lumières de l'enfance si scintillantes. Une journée par an, juste une journée, redevenons tous ces instants si loin et si doux de notre enfance. Plongeons dans leurs eaux dansantes nus comme des vers et noyons-nous dedans. Rappelons-nous les plaisirs fous des quelques riens de ces temps si lointain. Ouvrons une fenêtre dans l'espace-temps sur ces heures d'insouciance. Ne la refermons pas. Surtout pas. Laissons les sons du babillements de ce temps nous traverser et nous emporter bien au delà de l'abrupt présent. Au chaud. Indéfiniment.                 
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