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 - Tu verras bien en temps voulu\\ - Tu verras bien en temps voulu\\
 Une des mains de l'être feuillu désigna le tronc.\\ Une des mains de l'être feuillu désigna le tronc.\\
-Il s'avance vers lui. Le tronc était creusé en son sein. Des escaliers cachés se dévoilèrent. Il s’engagea dans l'escalier suivi de l'enchanté végétal lévitant.\\+Il s'avance vers lui. Le tronc était creusé en son sein. Des escaliers cachés se dévoilèrent. Il s’engagea dans l'escalier suivi du lévitant végétal enchanté.\\
 Ils arrivent en bas de l'escalier en ne faisant bruit. Aucun des pas ne résonnent. Bizarre.\\ Ils arrivent en bas de l'escalier en ne faisant bruit. Aucun des pas ne résonnent. Bizarre.\\
 Une caverne s'annonce après le vestibule. Une caverne naturelle faite de pierre blanche, de mousses tendres et de terre rouge. Il pose le pied le premier sur la terre, qui en tremble d'effroi.\\    Une caverne s'annonce après le vestibule. Une caverne naturelle faite de pierre blanche, de mousses tendres et de terre rouge. Il pose le pied le premier sur la terre, qui en tremble d'effroi.\\   
-La caverne est aussi noire qu'une nuit sans étoiles et sans lune. Il marche d'un pas poli et incertain, n'y voyant rien. L'être de magiques feuilles mortes le devance pour lui indiquer la route. Il le suit d'un pas plus assuré.\\ +La caverne est aussi noire qu'une nuit sans astres. Il marche d'un pas poli et incertain, n'y voyant rien. L'être de magiques feuilles mortes le devance pour lui indiquer la route. Il le suit d'un pas plus assuré.\\ 
 Une tâche de lumière fort peu distante apparaît dans son regard. C'est une petite pièce ronde éclairée par un puits de lumière creusé dans sa voûte. La lumière tombe sur un écrin posé au sol. Il est fait d'un bloc de pierre ocre sans verrou. Il se tient devant en compagnie de son nouvel ami si peu bavard. L'écrin est fermé. L'être parle :\\  Une tâche de lumière fort peu distante apparaît dans son regard. C'est une petite pièce ronde éclairée par un puits de lumière creusé dans sa voûte. La lumière tombe sur un écrin posé au sol. Il est fait d'un bloc de pierre ocre sans verrou. Il se tient devant en compagnie de son nouvel ami si peu bavard. L'écrin est fermé. L'être parle :\\ 
 - Voilà l'écrin taillé par les pluies, les mers et les océans. Il contient le marbre dont ne sait où\\ - Voilà l'écrin taillé par les pluies, les mers et les océans. Il contient le marbre dont ne sait où\\
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 Une voix rauque envahit l'espace : "La vie éternelle n'existe pas ! Tu seras comme un rameau du temps attaché au tronc de mes immuables désirs sadiques. Tu ne seras plus libre de mouvement, à jamais entravé à mes envies perverses. A moi tu seras jusqu'à ta mort ! Ah Ah Ah !"\\          Une voix rauque envahit l'espace : "La vie éternelle n'existe pas ! Tu seras comme un rameau du temps attaché au tronc de mes immuables désirs sadiques. Tu ne seras plus libre de mouvement, à jamais entravé à mes envies perverses. A moi tu seras jusqu'à ta mort ! Ah Ah Ah !"\\         
 A ses mots, son corps se rétrécit et finit tout petit sous la forme d'une brindille de bois vert. Il voit l'être se penchant sur lui mais plus comme avant. Dans ses yeux roulent des flammèches, son corps est désormais desquamé et ruisselle dessus du sang noir. Se dessine devant lui un hère échappé des enfers marchant sur deux pattes.\\ A ses mots, son corps se rétrécit et finit tout petit sous la forme d'une brindille de bois vert. Il voit l'être se penchant sur lui mais plus comme avant. Dans ses yeux roulent des flammèches, son corps est désormais desquamé et ruisselle dessus du sang noir. Se dessine devant lui un hère échappé des enfers marchant sur deux pattes.\\
-Des souvenirs de son périple lui reviennent. Mais avec quelques changements. L'arbre aux fruits amers est habillé d'une robe noire fendillée d'une alléchante jambe de bois. Une bouche aux dents de vipères sifflait d'une voix d'outre tombe sur le bas de son tronc. Ses fruits n'étaient que piqûres destinées à le droguer. Le paisible escargot, un œil tournoyant observant ses agissements. Les voix le guidant des râles trompeurs. L'argile de ses mains, des lambeaux de peau arrachés par des lames expertes. La caverne, une grotte aux murs musculeux ensanglantés où surgissent des visages hurlants en silence de douleur. Le marteau et le burin de rameaux, des menottes de chair tremblante. Le dalle du marbre dont ne sait où, la clé des menottes. Chaques indications qui lui avaient été prodiguées n'étaient que leurres et tromperies. Et le voilà tout marri, coincé dans un corps de bois à la merci d'il ne sait quoi.\\ +Des souvenirs de son périple lui reviennent. Mais avec quelques changements. L'arbre aux fruits amers est habillé d'une robe noire fendillée d'une alléchante jambe de bois. Une bouche aux dents de vipères sifflait d'une voix d'outre tombe sur le bas de son tronc. Ses fruits n'étaient que piqûres destinées à le droguer. Le paisible escargot, un œil tournoyant observant ses agissements. Les voix le guidantdes râles menteurs. L'argile de ses mains, des lambeaux de peau arrachés par des lames expertes. La caverne, une grotte aux murs musculeux ensanglantés où surgissent des visages hurlant de douleur en silence. Le marteau et le burin de rameaux, des menottes de chair tremblante. Et la fleur rose, un pieux ensanglanté surmonté d'une tête ânonnant des mots de fiel. La dalle du marbre dont ne sait où, la clé des menottes. Chaque indication qui lui avait été prodiguée sur son parcours n'était que leurres et tromperies. Et le voilà tout mari, coincé dans un corps de bois à la merci d'il ne sait quoi. Horreur.\\ 
-        +L'hère l'accroche avec d'autres âmes sur un arbre fait d'un tronc dont on ne voit ni le début ni la fin. Le tronc flotte entre d'épaisses brumes rouges et les brindilles qui lui sont rattachées sont légion. Il sent la prison de son nouveau corps l'enserrer avec fermeté. Le tronc entretient ses peurs et vide son cœur d'iris, chacun de ses frissons si communs nourrissent les veines sans fin du tronc. Il devient sève. Il entend le hurlement saisissant de toutes les frousses qui le traversent. Angoisse.\\ 
----- +Il vibre dans les fibres de son corps de bois un hymne de peur. Hagard, son esprit asservi analyse la situation. Et rapidement le voilà entonnant un contre-chant, si vibrant :\\ 
- +"Je suis amour, toujours. Je suis une tendre caresse sur vos cœurs, si froids et si stériles. Je suis l'âme sans peurs du monde.  Je suis l’éternel rameau de la liberté."\\                  
-Fin temporaire, ou pas, tout dépendra de l'humeur de mon cœur et de ses clameurs.\\     +Le chant empli ses fibres, traverse son écorce et flotte dans l'air. Il est repris en chœur par ses voisins de bois au alentour qui disséminent à leur tour la douce chansonnette. L'air vibre sous les chœurs. Le tronc se noircit, les brumes se dissipent, la lumière rouge vire subrepticement au jaune.\\  
-Suis-je un salop ?\\ +Il sent de nouveau son cœur désormais d'orchidée. Il sent ses bras, ses mains et ses jambes repousser autour de son corps de bois. Il sent enfin la chaleur de son être inondée ses veines et ses artères.\\ 
-Oh oui ! un beau !\\ +Il est enfin libre de peur. 
-Suis-je un enflé ?\\ +
-Oh oui ! un vrai !  +
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