en:je_baise_ta_femme

Chaque aube qui entrave mes rêves me fait imaginer un nouveau moyen d'occuper le lit d'un autre en compagnie de sa moitié. La libido a rarement un surplus de principes moraux. Elle ne fait pas sien un acte qu'y est à tous. D'ailleurs, la dernière chèvre que j'ai croisé à sembler plus ou moins d'accord, mais j'avoue ne pas parler la chèvre couramment. Les plaisirs de la chair ne valent que si ils sont équitablement partagés entre espèces, oserais-je dire.

Partouzons ensemble, encore une fois, une dernière fois avant que meure en nous toute forme de désirs obscènes.
Mélangeons une dernière fois nos cœurs et nos corps, laissons nous emporter … par un lyrisme qui ne sied pas à cette prose.
Je reprends, je me laisses toujours surprendre (par derrière) comme un bleu par un romantisme rampant dans mes tréfonds. Je disais donc :
Léchons-nous de haut en bas, qu'aucun lambeau de chair ne reste sec.
Caressons-nous là où l'on n'ose plus.
Enculons-nous en cœur sans détour, juste un retour sur une volupté oublié.
Jouissons ensemble de péchés tant réprimés.
Roulons-nous dans la fange fantasque des pulsions grotesques.

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